Avour ou être

La pire des maladies est l'ignorance qui nous empêche de voir la nature de notre esprit et d'atteindre la libération, vie après vie.

De combien de vies avons-nous besoin avant de nous réveiller du sommeil de l'ignorance ?

Quand nos yeux s'ouvrent et nous voyons que nous sommes des êtres immortels et aimants.

Vie après vie, nous sommes confrontés à des difficultés, à la douleur et à la perte, à la tristesse, à l'anxiété et à la peur. Mais aussi avec la beauté, l'amour et le bonheur.

Et encore, nous mourons dans l'ignorance et nous naissons de nouveau dans cette même ignorance.

Et dans chaque vie, nous avons eu différentes occasions d'atteindre les couches plus profondes de la conscience et nous avons rencontré des esprits éclairés qui nous en ont parlé. Mais nous ne les avons pas crus, nous nous sommes peut-être même moqués d'eux ou les avons persécutés.

Ils ont parlé du sens de la vie.

Ils parlaient d'amour.

Ils ont parlé d'un chemin de libération que nous ne trouvions pas attirant, et que nous considérions même comme dangereux parce que nous risquions de perdre tout ce que nous avions rassemblé.

Nous avons suivi aveuglément notre nature biologique pour survivre .

Et plus nous devenions intelligents, plus nous pouvions nous approprier et plus notre vie devenait confortable.

C'est pourquoi nous avons continué à nous concentrer sur avoir

au lieu de être.

L'arbre de la forêt est actuellement plus autosuffisant que l'homme.

Et maintenant, nous possédons tellement de choses et nous avons accumulé des réserves qui assurent une vieillesse tranquille et sans danger.

Tous les risques possibles sont exclus.

Les médecins et les spécialistes vérifient notre kilométrage. Les statistiques prouvent que nous vieillissons.

De quoi d'autre avons-nous besoin ?

Allongé tranquillement dans un bain chaud de sécurité et nous n'avons plus à nous soucier de rien.

“ Et quand nous sommes morts, l'herbe pousse sur nos ventres, l'herbe sur nos ventres, l'herbe sur nos ventres..." nous chantons joyeusement ensemble et nous gardons nos yeux fermés pour la vie après la mort.

Heureusement, je rencontre aussi des gens qui me disent qu'ils croient qu'il y a quelque chose de plus, qu'ils ne savent pas quoi, mais leurs yeux sont sur une fente et ils remarquent qu'il y a une lumière, quelque chose de plus grand.

D'autres sont si durement touchés par l'adversité ou le malheur qu'ils sont profondément perdus dans le doute, la peur et l'insécurité et trouvent la vie injuste et malveillante. Ceux qui ont cru en Dieu sont en colère contre lui et parfois abandonnent cette foi. Cependant, les églises se remplissent à nouveau lorsqu'il y a une menace de guerre ou de catastrophes naturelles.

La plupart des ignorances sont le résultat de la paresse. Pourquoi rendre les choses plus difficiles que ce qu'elles sont ? Alors, disons nous.

Nous ne prenons pas la peine ou le temps qu'il faut pour y penser ;

Qui nous sommes.

D'où nous venons.

Ce que nous faisons ici.

Et où nous allons après la mort.

Nous classons tout ça dans le dossier surpeuplé de : "Nous verrons."

En attendant, nous cherchons tous le bonheur.

Chacun à sa façon et selon ses rêves et ses attentes.

Mais vous ne trouverez jamais le bonheur dans la réalisation de vos rêves. C'est un bonheur de courte durée. D'habitude, de nouveaux rêves arrivent.

Le seul bonheur durable est d'appartenir à ce royaume de vie. On se tient au milieu de tout ça avec nos yeux et nos oreilles, et on ne le voit pas.

Jésus dit : "Tu as des oreilles, mais tu ne l'entends pas, et tu as des yeux, mais tu ne le vois pas."

Il nous a demandé de trouver ce royaume.

Mais vous ne cherchez que si vous avez perdu quelque chose et si vous savez que ce que vous cherchez est quelque part.

Et tant que vous dites qu'il n'est pas là parce que vous ne le voyez pas, vous restez dans le cercle vicieux de l'incrédulité.

Jusqu'au jour où un mot ou un fait vous ouvrira les yeux.

Un instant, c'est tout ce dont vous avez besoin.

Un éclair de ton âme qui te pénètre.

Cela peut signifier un tournant dans votre vie. Il y a des témoins qui sont passés du snob au moine.

D'avoir à être.

Peut-être qu'aujourd'hui mon texte quotidien est un peu tranchant ou un peu intrusif, mais il vient de l'envie de partager ma joie avec vous.

Pour vous donner le courage de chercher ce royaume dans lequel vous vivez actuellement mais que vous ne pouvez pas voir.

Tu n'as vraiment pas besoin de mourir pour trouver le paradis.

Sur le chemin du paradis, vous êtes perdus, mais vous êtes en route. La même route qui vous ramène.

Aujourd'hui, tu peux y retourner.

Trouvez le chemin.

Demandez où est la route.

Nul doute que vous le trouverez.

Car celui qui cherche le trouvera aussi.

Méditation 29 novembre 2019