Qui ne souhaite pas être libéré de l'agitation, du doute, de la peur, de la douleur et du chagrin ?
La libération ne vient pas d'elle-même. Pour se libérer, il faut d'abord se rendre compte que l'on est pris au piège. Cette prise de conscience n'est pas évidente car beaucoup sont enfermés dans une cage dorée. Vous vous y sentez en sécurité et à l'aise. Vous êtes prisonnier de la sécurité. La porte de la cage est ouverte, mais nous restons volontairement dans la cage de la prospérité et du confort. Ces prisonniers ne peuvent imaginer une autre vie que celle dans la cage dorée. Du matin au soir, ils courent pour suivre le rythme effréné de la société. Pare-chocs contre pare-chocs ou dans des trains et des bus bondés, ils se rendent au travail et rentrent chez eux le soir, récupérant les enfants à la garderie, faisant un arrêt rapide au magasin, se dépêchant de rentrer, préparant le dîner, conduisant les enfants à l'école de musique ou au sport et les récupérant à nouveau pour s'asseoir sur le canapé et s'endormir, fatigués, devant la télévision. La cage dorée fait payer un lourd tribut. Comment s'en échapper ?